Coup de Cœur ❤
San Pedro de Atacama, qui bien que un peu trop touristique, reste un village sympa, avec de très belles constructions en terre, paille, bois de cactus… et un environnement riche pour profiter du séjour. A ne pas louper !
Coup de Gueule 😡
Le prix de la baignade dans la Laguna CEJAR (laguna saturée en sel dans laquelle on flotte comme un bouchon!) complètement scandaleux, soit disant pour limiter la sur-fréquentation, mais en sélectionnant par l’argent… Nul et énervant, d’autant que les services associés ne sont pas du tout au niveau du prix demandé (douche à 12°c ! n’y-a-t-il pas un peu de soleil pour chauffer l’eau dans ce désert ?…), comme s’il n’y avait pas d’autres solutions plus intelligentes que les $….
C’est bien 
Les routes au Chili sont nettement meilleures qu’en Argentine et le diesel est presque moitié prix. Ajoutez à cela beaucoup moins de camion, un paysage sympa presque tout le long et les nombreux km pour remonter ce pays longiligne passent presque sans douleurs !
C’est moins bien, voir c’est dur 😳
Passer 15 jours dans un des coins les plus arides de la planète (désert d’Atacama) avec une bonne moitié de pluie et des inondations, faut pas être veinard… et oui, on y était, le déluge qui n’arrive qu’une ou 2 fois par siècle (changement climatique vous avez dit ?…), nous y étions ! Du coup, pas mal de bouillasse un peu partout mais surtout des pistes impraticables et donc des visites annulées et des journées d’attente de perdues… snif…
Santé 
Ce satané problème de dos (pour Olivier) est revenu me pou..ir un peu la vie.
Eliot a enfin perdu 2 dents de lait qui avaient décidé de faire de la résistance malgré les 2 définitives qui étaient déjà bien sorties et qui commençaient à s’implanter un peu trop en retrait… tout rentre doucement dans l’ordre et le sourire de notre petit blond au yeux bleu retrouve doucement sa douceur angélique…
Réflexion du jour 💡
Parlons donc école des enfants… parlons donc prise de tête et punitions… parlons donc grosses colères et déprime… Vous l’aurez compris, on en bave ! Ce qui nous rassure, c’est qu’à priori, la grosse majorité des Parents / Instituteurs en bavent aussi…
La problématique entre Eliot et Lily est bien différente ; à noter que notre objectif est pourtant plus que limité, puisqu’on vise entre 1 et 2h de travaille par jour… no comment les copains / copines !
Pour Eliot, les choses sont simples, avant même d’avoir commencé, il se plaint que ça va être trop long, trop dur et que il n’y a pas assez de vacances ! Après avoir commencé, il lui faut quand même au moins 1 bonne minute pour décréter que le temps de la pause est arrivé. Suite à la pause, une petite séance d’écriture de 4 mots est jugée comme inhumaine, 1 mot et demi étant déjà une grosse performance pour son petit gabarit…
Nous avons déjà expliqué au moins 60 fois l’intérêt de l’école, la différence entre l’heure de travaille qu’on leur demande et la journée complète d’école des copains restés en France… mais aucune amélioration… toujours cette même réaction épidermique…
Pour Lily, les choses sont un peu plus vicieuses… Elle n’ose pas les énormités de son frère et accepte relativement bien nos exigences. Pas contre la motivation, la vraie ! la concentration et l’envie de bien faire ont du rester en France… La leçon avant les exercices est lue en diagonale, sans aucun effort de mémorisation et on passe au plus vite aux exercices. Les exercices sont fait sans grande réflexion, auto-critique, relecture… et le rythme pour faire tout cela est d’une lenteur simplement fulgurante !!!
De plus, à titre d’exemple, quand vous passez 2 jours à ramer sur les %, que le troisième jour, vous demandez combien fait 30% d’un sac de 100kg et que vous avez face à vous un regard de poisson rouge, sans aucune connexion neuronale apparente au bout d’une bonne minute… vous avez juste envie de bouffer le poisson rouge et de vous défenestrer par la fenêtre du camping-car !!
En rentrant, je crois qu’une de nos premières actions, sera de construire une stèle en hommage aux instituteurs et institutrices que nous vénérons maintenant comme des sur-humains !!!
Jour après Jour
[24 mars 2015] Mano del Desierto
Sur la route pour Atacama, petit bivouac au pied de cette sculpture improbable au milieu de nul part… La nuit est très belle, illuminée d’un ciel superbe, parsemé d’un nombre incalculable d’étoiles et suffisamment sombre pour deviner les galaxies les plus proches de nous… même en tant que non spécialiste, nous apprécions beaucoup et comprenons pourquoi cette région abrite autant d’observatoires.
Puis passage à Calama ou nous aurions aimé visiter la plus grande mine de cuivre du monde, Chuquicamata, où des camions hauts comme des immeubles de 3 étages, montés sur des roues de plus de 3m de diamètre, auraient pour sûr beaucoup plût à notre Eliot le coyote et à son papa technicien… mais la pluie fait des sienne dans cette région normalement sèche… plus d’électricité, 80% des commerces et logements inondés, mine arrêtée… Ne sachant combien de temps cela va durer, on file pour San Pedro.
[24 mars 2015] San Pedro de ATACAMA et les alentours
Comme dit plus haut, San Pedro est un petit village très touristique, mais très joli ou il fait bon vivre, malgré l’épisode pluvieux qui nous a un peu pourri les 3 premiers jours…. Heureusement le bivouac sous 1 arbre tout prés de la Laguna Cejar au milieu du désert est un vrai bonheur
et la Vallée de la Luna est la seule visite qui reste accessible par presque tout temps.
Après les pluies, il faut compter entre 1 et 3 jours pour que les pistes redeviennent praticables, du coup, il nous a fallu marcher environ 6 km pour rejoindre Los Ojos del salar le premier jour de beau temps, les pieds dans la bouillasse mais la tête dans les nuages vu la beauté du paysage. Notre effort a été récompensé par cette belle baignade dans ces 2 trous d’eau improbables au milieu du désert…
Suite à cela, nos 2 petits voyageurs ont eu la chance d’expérimenter la baignade dans la Laguna CEJAR, dans laquelle on flotte comme un bouchon de part la densité élevée de l’eau saturée en sel (Sonia & moi nous sommes refusés de payer le prix fort demandé qui nous semble tout simplement déraisonnable…). Malgré l’eau très froide suite aux nombreuses pluies des derniers jours, nos 2 petits ont bien apprécié l’expérience et se sont retrouvés tout blanc de sel après être sorti et avoir un peu séché, douche obligatoire suite à ce type de traitement !
[24 mars 2015] Les Geysers del Tasio
Nous voilà donc parti pour ces fameux Geysers et grimpons donc doucement vers le plateau à plus de 4000m d’altitude. La route est très belle et les paysages merveilleux. Nous bivouaquons au niveau des Thermes de Puritama, Thermes que nous ne testerons pas vu le prix, la température presque fraîche et la possibilité juste en dessous, en suivant la route qui passe par Machuca pour rejoindre les geysers, de se baigner dans la belle rivière tiède seuls et gratuitement !
Traînant sur cette magnifique route, nous arrivons aux geysers en fin d’après-midi, alors que tous les mini-bus de touristes sont déjà repartis, ce magnifique terrain de jeu nous est donc quasi dédié, cool ! Nous commençons par un bain chaud, à 4200m, au milieu de montagnes majestueuses et des geysers bouillonnants… pas désagréables… Suite à cela, rapide expérience avec les enfants de cuissons d’œufs durs dans l’eau bouillante qui jaillit de la terre : 10mn de cuisson et des œufs tout juste bon pour être mangé à la coque ?… Et oui, à cette altitude, l’eau bout vers 80°c et il faut donc bien plus longtemps pour cuire les œufs durs ou tout autre aliment cuisant dans l’eau bouillante. Qui a dit que le voyage n’était pas formateur !
Nous faisons alors le tour de ces eaux en ébullition qui jaillissent de terre un peu de partout, pas toujours très rassuré vu la profondeur de certaines mares, la mouvance de ces phénomènes qui parfois se tarissent sans raison apparente, mais qui se réactivent aussi sans prévenir… Instants magiques…
Toutes ces merveilles de la nature ne font que conforter notre conviction toujours grandissante qu’il faut vraiment œuvrer pour la préservation de notre environnement et notre nature… que ceux qui n’en sont pas convaincus fasse l’effort de lire quelques ouvrages sérieux traitant du sujet (Pierre RABHI, Jan-Marie PELT, Nicolas HULOT et bien d’autre…).
[24 mars 2015] En route vers la Bolivie, via Ollagüe
Nous quittons donc ce champs de fleurs bouillonnantes pour rejoindre Ollagüe, à la frontière avec la Bolivie. La piste pour rejoindre la route venant de Calama est très correcte et sympathique.
La traversé du SALAR d’Ascotan est très belle mais l’isolement donne un peu des frissons, surtout quand on arrive à Ollagüe, que l’on pensait être autre chose que ce village désolé sans vie et sans essence au passage, qui nous semble tout droit sorti d’un western du 19ième siècle… Pour l’essence, on verra bien coté Bolivien ! Nous effectuons donc les formalités de douane dans un bureau qui semble voir 1 touriste tous les 10 ans et prenons le cap vers la Bolivie !
Hasta luego en Bolivia !